Le croisillon est la partie supérieure du monument et composée de la croix avec ses 4 bras.

Le chapiteau est un élément de transition permettant le passage d’une section à une autre, par ex du rond au carré.

 

 

 Le dé est un élément de transition entre la base et la croix, marquant le pied du fût.

 

 

 



 

Il existe 12 catégories de croix :

 

  • Croix de menhir,

  • Croix de chemin,

  • Croix sur la voie des morts,

  • Croix de procession,

  • Croix de bornage,

  • Croix de village,

  • Croix de cimetière,

  • Croix des ponts,

  • Croix des sommets,

  • Croix des fontaines et des sources,

  • Croix mémoriales.

 

Les croix de chemin sont venues remplacer les bornes militaires des romains, symbole de l’extension de la civilisation. Elles sont en bois ou en fer et signalent que l’on est en terre chrétienne.

 

Les croix de carrefour sont un point de repère surtout l’hiver lorsque la neige recouvrait tout.

 

A proximité de la croix sur la voie des morts, une grosse dalle surélevée servait de reposoir. On y déposait le cercueil le temps de reprendre son souffle.

 

Les croix de villages étaient les croix de porte, les croix de place, et les croix d’église.

 

Les croix de porte sont érigées à chaque entrée de village et jouent le rôle d’une porte symbolique. Elles christianisent l’ensemble de la communauté, la protègent contre les forces du mal et indique aux voyageurs que l’on est en terre catholique.

 

Les croix de place jouent leur rôle classique de christianisation et de protection. Elles sont plus élevées et plus majestueuses, dotées de forts piédestaux qui leur donnent l’allure de véritables monuments. Elles ont un rôle de gardien de l’honnêteté des foires et marchés qui s’étendaient sur la place, sous leur bénédiction vigilante. C’est là que se déroulaient souvent les processions.

 

 

 

(issu du livre « Croix de Haute Auvergne » Pierre MOULIER)