La Fontaine Saint Christophe (1847-1850)

La réalisation d’une nouvelle fontaine et d’un lavoir prend forme à partir d’un projet de traité rédigé par M. DE CHABROL. Il demande la cession d’une partie de friche communale.

La partie cédée se décomposerait en 2 parties :

-          Du côté du quartier des Carreaux, une portion sur laquelle M. DE CHABROL accepte le libre passage des animaux,

-          Du côté nord, il sera aménagé un passage pour conduire à un abreuvoir.

 

La fontaine St Christophe a été détruite et transportée ailleurs aux conditions suivantes :

-          M. De Chabrol fera établir la conduite de la nouvelle fontaine, pierres et constructions de l’ancienne resteront sur sa propriété

-          Il s’engage à donner la même quantité d’eau que la fontaine actuelle

-          Il fera construire à ses frais, la fontaine, un abreuvoir et un lavoir couvert d’un hangar

-          Il fera établir un chemin d’accès de 4 m de largeur

-          Il fera réparer la montée du chemin de Jozerand aux Carreaux

Le conseil municipal du 27 avril 1847 composé de Jean COUTARD, maire, Jacques BRUN, adjoint, Christophe LAROCHE, Jacques BRUN jeune, Claude JARLES, Pierre JARLES, Jean GRENET, Pierre PEYLET, Aunet TARDIF, François POUZADOUX délibère en adoptant le projet par 7 voix contre 3.

Le conseil ne voit que des avantages à la proposition :

-          Rapprochement des habitants,

-          Remède  contre le passage actuel sur ces terrains gras et détrempés autour de la source,

-          Création d’un lavoir proche au lieu d’aller à la Morge ou au ruisseau venant du nord.

En septembre 1890, M. DE CHABROL est devenu maire et le 2 août il signale au préfet que les habitants ne sont pas d’accord sur l’emplacement du lavoir sur les motifs suivants :

-          La fontaine ne donnera pas assez d’eau pour renouveler celle du lavoir qui doit être changée tous les jours,

-          L’espace est trop petit pour le séchage du linge

-          Le passage des bestiaux gênerait les lavandières et salirait le linge à sécher

-          Les abords de la fontaine seront d’accès difficile aux chars amenant la lessive.

 

 

Il y aurait donc lieu de changer le lavoir d’emplacement et de le placer sur le communal des eaux salées au bord du ruisseau car il y a de l’eau en abondance pour créer un courant dans le bassin du lavoir et changer l’eau une fois par jour. M. DE CHABROL donne son accord.